Qui pour une visite culturelle ?

[Suite de Un sentiment d'étouffement et Paris, ville lumière ]

La tête du zombie éclaté par la portière s'écrasa violement, avec le reste du corps sur le sol, avec un bruit mou. Firenzo souffla un instant, en s'appuyant sur sa portière. Il faudrait qu'il s'endurcisse un peu pour la suite, il n'arriverait à rien avec cette fichu jambe si ça continuait comme ça. Au moment où il relevait la tête, aillant repris son souffle, le poing du rugbyman s'écrasa contre son estomac. En un instant, tout l'air qu'il avait dans les poumons fut chassé, une douleur intense irradiat cette partie de son corps, et il ne du le fait de rester debout qu'a sa canne, sur laquelle il s'appuya rapidement. On maîtrisa le rugbymen rapidement, mais le mal avait été fait. Firenzo ne pu se relever qu'après plusieurs secondes, et donna l'arme à feu à Hamid. En échange, il reçu une bombe de desinfectant. Surement l'un des objets les plus utiles dans ce temps de crise. Une fois ça en poche, Hamid lui dit qu'il luifallait allaer voir un peu du côté est. Apparement ils comptaient faire quelque chose de ce côté là. Sans doute une sortie. Tant mieux, c'est ce qu'il fallait à Firenzo, un peu d'adrénaline pour lui faire oublier sa jambe defectueuse et la situation désastreuse. C'est donc après avoir dis au revoir a Hamid et sa bande qu'il se dirigea vers l'attroupement qui s'était formé à la barricade est. Hum....Aller jusqu'au musée, trouver des armes, et en revenir. POur le moment, quelques personnes seulement semblait prête à embarquer dans cette équipé. Tant mieux, moins de compagnons, donc moins de personne potentiellement blessable et moins de personnes potentiellement zombifiable. C'était une bonne chose. Devant lui, un homme décida de rejoindre l'équipe qui était entrain de se former. Il commença à jouer des coudes pour pour avancer, et Firenzo en profita pour suivre la trouée qu'il provoquait dans la foule. Certes, quand les personnes présentes le voyaient avec sa porte de voiture et sa canne, elles reculaient, m'enfin un coup de main pour traverser une foule, c'était toujours simpa. Et c'est donc une fois au centre que Fir' lança :

-Hey ! Moi, je suis pret à venir.

Le policier qui prenait la tête du groupe gueula une dernière fois.
Les autres étaient visiblement trop craintifs de sortir, alors il décida qu'il était temps d'y aller.

"Ok, go."

Ouvrant la barricade, il se présenta aux 5 personnes:

"Je suis l'agent Philippe Paterson, et je veux que dès que l'un d'entre vous sente qu'il est mordu, il le signale. On le soignera ou, à défaut, on l'achèvera."

Les trois autres se présentèrent alors aux deux derniers arrivés, il avaient déjà visiblement fait connaissance...

"Je suis Candice et j'étais "danseuse" au Moulin Rouge avant... Contente d'avoir du renfort"

"Moi, c'est Morgan, j'étais éleveur d'oiseaux un peu plus haut. Vous saviez que ces machins se zombifiaient aussi ?"

"Je suis Bob et je vous emmerde."

La première était un peu frèle, mais pleine de vigueur et de bonne volonté.
Le second était un petit bonhomme pas très beau, mais visiblement assez fort.
Le dernier était une montagne de muscle, clairement.
Quant à l'officier, il n'était pas très fort, mais il avait une arme à feu et savait s'en servir.

Le groupe commença à s'engager dans la rue Cardinal Dutois, passant à coté de la demeure des curés du Sacré Coeur... La porte cassé de la demeure laissait voir deux yeux rouges qui semblaient avoir repéré l'officier de police, mais celui-ci n'avait pas vu le zombie puisqu'il regardait les deux retardataires.

Vous êtes intégré au groupe "Paterson":
Officier Paterson, lvl 5 (Pistolet de service)
Candice, lvl 2 (Lance bricolée)
Morgan, lvl 3 (Marteau bricolé)
Bob, lvl ? (Pas d'arme visible)

Un groupe tout à fait hétéroclite, comme l'on ne voyait que dans les livres. Un écrivain, un boiteux armé d'une porte de voiture, une danseuse, un policier, un éleveur de piafs et un monsieur muscle. Un groupe assez équilibré, somme toutes, entre les bourrins et les intellos. Armé de son arme clairement de fortune, l'écrivain peu ''successful'' suivit le groupe en silence, pris dans ses pensées. Il allait laisser le policier prendre le leadership de l'équipe sans discuter. Il savait bien mieux quoi faire dans cette situation que lui. Quoique l'autre avec la porte avait un certain charisme. Il avait dut être arnaqueur ou détective dans une autre vie, sûrement.

Moi c'est Pascal, Richard Pascal. Je suis un écrivain un peu connu.

Il avait une étrange impression d'avoir déjà croisé cet homme avant, sur une île ou un truc du genre, mais il chassa l'idée d'un toussotement. Il commençait à être distancé du groupe, marchant à la même vitesse que l'homme à la canne. Le policier s'était retourné pour les attendre, d'ailleurs. Soupirant, Rich pressa le pas, laissant l'éclopé à l'arrière. Il y avait quelque chose dans son regard qui lui laissait penser que celui là aurait plus de chance que lui-même de survivre à cette aventure. Serrant plus fort dans sa main son arme de fortune, l'écrivain rejoint le groupe.

-Firenzo, professeur de chimie.

La barricade s'ouvrit devant eux, et le groupe de bric, de broc et de bras cassés s'avança dans les ruelles obscures de ce bon vieux quartier qu'est Montmartre. Bien, une danseuse, un ornitho, un baraque, un écrivain, un flic.... En voilà des compagnon de voyages qu'ils étaient bien assortis.

Enfin, il faudrait faire avec. Et puis, qui sait, peut être que chacun d'entre eux allaient montrer des capacités caché qui allait leur sauver la mise plutôt deux fois qu'une ? Ce serait pas mal du tout, il fallait bien le dire. Enfin bon, pour le moment, notre handicapé se sentait un peu seul à l'arrière. Enfin, l'écrivain resta un instant avec lui, le temps de de dévisager, avant de repartir à l'avant du groupe avec les autres. Firenzo essaya de forcer un peu le pas, histoire de ne pas se retrouver seul à l'arrière, parfaite cible pour tout ce qui pouvait venir des ruelles, surtout si c'était rapide. Bon, il restait a quelques trois mètres du groupe, mais c'était toujours mieux que vingt derrière...

Pour le moment, rien n'était venu chercher le groupe de survivant. Tant mieux ceci dit, ça évitait de ce fatiguer pour rien. Vu l'équipe, tout le monde aurait voulu frapper, au risque de frapper l'un de leur camarade de survie. En y réfléchissant, finalement, certes, être derrière faisait que l'on avait le droit à toutes les merdouilles qui arrivait dans notre dos, mais on évitait les coups désordonnés d'allié également. Firenzo essaya de rattraper un peu le groupe, avançant avec sa portière sur le dos. Il était prêt à frapper la première bestiole se présentant à lui.

Le zombie sortit de sa cachette et attaqua l'officier Paterson dans le dos, d'un méchant coup de griffe. Il lui touche légèrement le cou et descend dans le dos, arrachant de la peau au passage (-13pv).
Candice et Morgan, se retournent alors et ripostent sur le zombie.
Candice ayant plus de portée, elle attaque la première et tape avec sa lance bricolée. Elle le touche à peine et lui érafle la jambe du bout du couteau fixée à sa barre (-4pv)
Morgan attaque ensuite et frappe avec son espèce de marteau improvisé, c'est-à-dire plusieurs morceaux de bois cloués ensemble. Le marteau se brise au contact du zombie et lui tombe sur le pieds, lui brisant un orteil (-3pv)

Derrière Bob étant un peu un retard n'a pas eu le temps d'attaquer, et Paterson encore un peu choqué n'a pas riposté.

Fight !
Zombie Curé: 23pv
Paterson: 87pv

Vous pouvez attaquer à votre tour.

Tout se déroula rapidement. Peut-être était-ce parce qu'ils étaient un petit groupe, ou simplement la fatigue, mais l'écrivain n'avait pas vu tout de suite le monstre approcher le policier par derrière. Il s'en rendit compte lorsque le cri de l'agent perça la nuit. Heureusement, si on peut le dire ainsi, il n'était pas le seul à avoir loupé l'évènement. Il semblait que le zombie avait réussit son attaque surprise avec succès. Les autres ne perdirent pas de temps à défendre le pauvre policier blessé. Peu efficaces, ils réussirent tout de même à blesser légèrement le zombie, ou du moins de ce qu'il en savait. Bien qu'il ne connaissait pas vraiment la physiologie des morts-vivants, et donc si la douleur leur était ressentie, mais un coup de lance, d'habitude, ça pardonne pas.

Motivé par cette représentation grandeur nature de la bravoure et de la hargne que seul des hommes et des femmes pris au piège peuvent éprouver, Richard Pascal poussa, malgré lui, un cri digne d'un viking partant à l'assaut d'un village de pêcheur. Puis, arme d'hast à la main, il s'élança en direction du mort-vivant, tentant de l'empaler de sa pointe improvisée.

Et voilà ! Ce à quoi il venait de penser était entrain de se passer. Chacun allait taper le zombie, sans réfléchir vraiment à ce qu'il fallait faire, et en tapant totalement a l'aveugle et sans prendre garde aux alliés qui tentaient de frapper eux aussi. Presque une envie de les laisser frapper seul, les laisser tenter de protéger ce type, le seul vraiment armé, tenter de ne pas se retrouver à un de moins, tenter de survivre. Grâce à la poignée intérieure, Firenzo tenait sa portière comme un bouclier des temps anciens. Le tout tenait bien, restait en place, et allait lui permettre de faire une action simple, mais intelligente. C'est donc rapidement qu'il s'approcha de l'agent de police qui se faisait découper par le zombie et, se protegeant avec sa portière, tira rapidement l'homme vers lui. Il allait certainement s'écraser sur le sol de la rue, vu comme il l'avait tiré sans ménagement, m'enfin, hébété comme il l'était, il ne dirait rien avant un moment, et il suffira juste de lui rappeler que celui qui venait de le mettre a terre était aussi de ceux qui venait de lui sauver la vie.

-Bon dieu, mais dégagez les blessés avant de commencer à frapper !

Le flic hors de danger, ou presque, il fallait maintenant s'occuper de la bestiole qui se trouvait de l'autre côté de la portière. Et s'occuper également de rappeller un peu aux personnes présentes qu'il fallait s'occuper de la bestiole avec stratégie. Et c'était a lui de s'amuser à leur enseigner ça. Bon, il était bien prof, mais il n'avait pas que ça a faire, apprendre la survie aux autres. Il leurs faudrait apprendre par eux même, au fil des aventures qui allaient leurs arriver. Plaçant la portière au niveau de son épaule, telle une spallière d'acier, Fir' lança une violente charge sur le zombie.

-Bougez vous de là, et préparez vous à finir cette merde !

Si celle ci réussissait, il écraserait le monstre contre le mur. Il ne resterait plus qu'à le finir pour les autres personnes présentes.

Le petit chasseur africain dans la savane s'avance en courant et frappe le petite gazelle avec sa lance...
Richard toucha le zombie au cou, lui coupant le devant du cou d'un coup circulaire, lui ouvrant la trachée et laissa apparaitre l'intérieur putréfié (-14pv, joli coup).

A coté de lui, Captain Portière met à couvert Paterson, puis, profitant de sa superbe agilité, attaque le zombie (hé mon gars, boiteux et deux actions de course par post ?)...
Il fonce sur le zombie, le repoussant de la portière (-3pv). Le zombie tombe à la renverse et se cogne par terre (-5pv), mais la vitesse entraine Firenzo à terre aussi, tombant littéralement sur le zombie.

Derrière, Candice et Morgan n'osent pas attaquer et n'ont pas le réflexe de retenir Firenzo.
Bob, quant à lui, s'élance et, contournant un peu la scène et arrivant de coté, donne un magistral coup de pied dans le duo. Il frappe la tête du zombie (-13pv) et, pied remontant, repousse du même coup Firenzo en touchant la portière.
Firenzo tombe sur le dos sur le bord du trottoir (-7pv).

Le zombie git à présent sur le sol et Morgan vient aider Firenzo à se relever.
Paterson un peu plié en deux sous le coup de la douleur commence doucement à se remettre et dis à l'assemblée:

"Allez, on reste pas là."

Firenzo -7pv
Zombie Curé mort

+1xp pour Firenzo
+1xp pour Richard

Le premier réflexe que Richard eut fut de détourner la tête, histoire de ne pas recevoir de sang dans le visage. Néanmoins, c'était foutu pour sa pauvre chemise. Couverte d'hémoglobine, en la voyant, l'écrivain eut un haut-le-coeur. Ça ou à cause de son coup qui avait pas mal fait des ravages. Trachée ouverte, oh ben ça par exemple. Ouais, c'était probablement plus ça qui l'avait déstabilisé. Il avait ensuite compris à quoi le prof voulait en venir. C'est clair, ils s'étaient tous précipités sur le monstre comme ça, sans stratégie...Il fit un bond sur le côté, et se prit les pieds dans les débris d'une petite mobylette. Il put néanmoins retenir sa chute pour ne pas avoir trop mal.

*En voilà un téméraire!*

Assis sur le sol, il regarda avec surprise le boiteux se précipiter portière la première contre le monstre du monastère, et le renverser sur le sol...tout en se renversant. Il grinça des dents quand Barracuda vint donner un sacré coup de pied dans le duo, et en profita pour se relever. Le combat était gagné. Le policier ordonna la poursuite de leur route, ce que Richard ne se fit pas prier de faire. Prenant les devants, cette fois, il tenta d'en apprendre plus sur la situation aux alentours.

Hey, Morgan, c'est ça? Il y a un truc que tu as dit, tout à l'heure...À propos des oiseaux. Parle m'en plus, je te prie.

(-5 pv volontaires)

Bon, tout ne s'était pas passé comme il le voulait au départ. Pourtant l'action commençait bien. Il venait de ficher un bon coup au zombie, mais pas assez fort pour l'amener jusqu'au mur, non. Il l'avait envoyé à terre, et dans son élan l'y avait rejoint. Ce qui s'était moins bien passé, c'est l'effet kiskool du coup de pied de musclor. En effet, en tuant le zombie, Bob s'occupa aussi d'esquinter notre ami professeur qu'il envoya sur le trottoir. Comme on dit, ça à du muscle pour remplacer ce que ça n'a pas... Enfin bon, le but principal était atteint, c'est à dire dégommer la bestiole qui voulait gouter un bout de l'agent.

Grognant au moment de l'impact avec le trottoir, Fir' décala la portière, histoire de pouvoir respirer. C'est pas que, mais avec le poid de ce truc, impossible de reprendre son souffle. Non content de retomber sur le dos, le poid de la portière l'avait cloué au sol. Connerie d'attaque. Enfin, vu la carrure du type, on sentait que réfléchir n'était pas forcement son fort, et qu'il devait frapper avant de poser les questions... L'ornitho venait pour lui filer un coup de main à se relever, coup de main qu'il accepta volontier. Une fois sur les genoux, il attrapa sa canne, puis l'ornitho lui fila un autre coup de main pour qu'il attrape la portière. Bien de nouveau en état de marche, ou presque, c'est un Firenzo debout et armé qui était prét à repartir à l'assaut. Il essaya de ne pas rester dernier lorsque le groupe repartit, mais il fallait attendre et voir si ses membres allait marcher comme tout à l'heure ou l'attendre un peu.

Le groupe continua à avancer sans trop de gène pour le moment, et discutant à voix basse. Morgan répondit à Pascal:

"Ouais, j'avais deux chouettes qui se sont fait mordre par un gamin zombifié, et ben elle ont commencées à s'agiter et à dévorer la troisième qu'était dans la cage. C'est juste... Beuarg."

"Taisez vous, ce secteur est chiant comme la mort..."

Ils passèrent devant les escaliers du Sacré Coeur. A leur gauche l'immense batisse semblait avoir été protégée des morts-vivants. A leur droite, les arènes montraient une lumière à l'étage et la porte du bas était barricadée.

"Ces mecs-ci sont barrés. Ils ont une vieille radio qu'ils cherchent à faire marcher depuis le début de l'attaque, et pour le moment, ils captent rien..."

Le groupe passant à coté des escaliers des arènes, ils purent voir trois cadavres de zombies et un d'un vieil homme...

"Hey, c'est le vieux qui a foutu le dawa dans les cuisines y'a un quart d'heure... Pauvre homme..."

Désignant l'église, Paterson commenta:

"Y'a le vieux père Schamel qui défend l'église. Il est à la fenêtre là-haut et il a de la chance que les portes soient vraiment solides. Mais c'est un vieux parano. Il descend parfois aider, mais il refuse toujours qu'on entre dans son église... Et il a une putain d'artillerie sur lui. Vieux fou !"

A la fenêtre, le vieux prêtre avait entendu les paroles de l'officier et ne répondit pas. Sans doute il comprenait la position du policier, mais la sécurité de la maison de Dieu est primordiale, surtout face à ces démons !

Longeant le parc, le groupe s'arrêta. Trois zombies festoyaient sur le cadavre d'un gars habillé comme un gardien de nuit. Ils se baffraient littéralement sur le corps.

(Jets de chance cumulés: 238/320, dont 7 bonus et 1 bonus spécial... Chanceux !)

Les zombies n'ont non seulement pas remarqué votre présence, mais en plus, ils vous tournent tous le dos et vous laisse le champ libre pour accéder au musée. Néanmoins, vous pouvez aussi les attaquer par surprise, profitant de deux attaques en initiative pour Candice, Bob et Philippe, et d'une initiative simple pour Morgan, Firenzo et Richard.

Richard assimilait les informations avec patience. Si les oiseaux avaient la possibilité de devenir comme eux, c'était un mauvais signe. Les oiseaux, y'en a à profusion dans les villes, et surtout, ce sont des petites cibles...et rapide, en plus! Non pas qu'il soit facile, pour un oiseau, de se faire mordre par les zombies lents...Mais les corbeaux ou les mouettes, qui décident de manger les corps...Richard pouvait facilement s'imaginer le résultat.

Concernant les arènes, Rich fut intéressé. Une radio? S'ils réussissait à la faire marcher, se serait franchement merveilleux. Il voulait énormément savoir comment se passait le monde extérieur. Était-ce comme ici? L'image de sa fille, cadavérique, le faisait frissonner. Nah, il ne pourrait pas mourir tant qu'il n'aura pas su si sa fille était vivante ou pas. Il songea qu'il devrait passer par cet endroit plus tard, peut-être demain.

L'église, ça il s'en foutait éperdument. Il n'avait jamais eu besoin de se tourner vers le Seigneur, encore là, s'il y aurait cru, du moins...Et encore, il se demandait franchement ce qu'il pourrait trouver d'utile à cet endroit. Et surtout, s'il fallait affronter un prêtre belliqueux armé, c'était pas tentant. Puis, il se figea. Il aperçut trois zombies, en plein repas. Sans attendre une réaction de la part du groupe, il se dirigea en catimini vers la porte du musée, pour vérifier si celle-ci était déverouillé. En fait, il espérait vraiment que les autres le suivent, surtout que le combat était facilement évitable...

Le groupe continua à avancer dans les ruelles sombre de Montmarte, dans rencontrer quoi que ce soit de dangereux ou d'affamé de chair humaine. Tant mieux ceci dit. Firenzo n'était pas prét de recommmencer son coup d'éclat de la fois d'avant, celui qui lui avait valu d'être envoyé contre le sol de la rue avec sa portière par ce bon vieux Bob. Bon, il faudrait faire attention à ce type là. C'était un allié qui avait les compétences nécessaire pour toucher ses propres alliés...Et ça, c'était mauvais pour toutes les personnes qui se trouvaient prés de lui lors d'un combat. Ils ne tardèrent pas à passer devant le Sacré Coeur, joyaux de Montmartre, qui semblait plutôt bien barricadé à l'heure actuelle. Il écoutait un peu des discussions qui avait lieux dans le groupe. Bien, il faudrait se méfier des piafs aussi ? Super... C'était juste ce qu'il lui fallait entendre... Enfin bon, il fallait faire à la guerre comme à la guerre, comme on dit. Les arènes contenait des types avec une radio ? Bon à savoir, ça servirait sans aucun doute pour tenter de contacter des secours. Le "padre" s'occupait de défendre l'église à lui seul ? Il avait de l'armement ? Grr...., ces fichus hommes d'églises lui avaient toujours parut bizarre, mais de la à penser qu'ils avaient de quoi se protéger face à ce type d'invasion... C'est le pape qui serait bien content d'apprendre que le Sacré Coeur était si bien protégé...

Enfin, il y avait d'autre choses un peu plus préocuppante devant eux. En effet, voilà un groupe de trois de ces conneries qui se dévoraient joyeusement un corps, ou plutôt ce qui restait d'un corps. Deux choix possible, vu que ces derniers ne les avaient pas vu. Soit les attaquer, avec un effet de surprise, sois les esquiver et rentrer dans le musée pour s'armer un peu. C'est la décision qui choisit l'écrivain apparement, ce dernier se dépéchant d'atteindre les portes du dit musée. Et c'est la décision que pris également Firenzo, essayant de faire le moins de bruit possible et s'avançant rapidement vers le musée pendant que le groupe restait figé et réfléchissait.

Alors que Richard et Firenzo partait vers le musée, Candice se décida de les suivre...
Quant à Morgan, Phil et Bob, ils se tataient...

"Si on les bute pas maintenant, on risque de se les prendre quand ils auront fini..."

"Ouais ça se tient... Après, ils sont quand même 3 et les trois faiblards sont partis..."

"Pas besoin d'eux"

Bob se faufila jusqu'aux zombies, suivis de Morgan et de Phil. Les trois étant sans aucune arme de corps à corps, on peut penser à du suicide, tout de même.

Passant derrière, ils accélérèrent le pas et chopèrent à peu de chose près en même temps la tête de chacun des zombies, et les tournèrent pour leur briser.
Bob réussit sans gène, la chair putréfiée du sien faisant que la tête lui resta dans les mains.
Morgan eut un peu plus de mal, et le zombie, bien qu'à terre et la nuque brisée, vivait encore et geignait.
Phil loupe son coup, et le zombie ne fut que désorienté, tombant sur le dos.

"Ptin !"

De leur coté, les trois à la porte du musée constatèrent que la pore était solide et verrouillée.

Alors que le combat s'apprêtait à commencer, Richard s'approcha de la lourde porte principale du musée. Il tira un bon coup sex, et la porte ne s'ouvrit pas. Pestant, il aperçut que derrière lui, la danseuse et le prof l'avaient suivit. Quant aux 3 gaillards, ils étaient aux prises avec les zombies.

J'apprécie votre soutien, sincèrement, cracha l'écrivain, amer.

Puis, souriant, il se tourna vers ses deux compagnons.

Je suppose que c'est ce qu'ils vont nous dire, pas vrai? Sigh...

Il leva les yeux vers la porte, et tenta encore de l'ouvrir, mais rien de mieux. Sans trop attendre, il se dirigea vers la ruelle en sifflotant nonchalamment, son arme toujours en main. Si la porte de devant ne voulait pas s'ouvrir, il pouvait toujours chercher une entrée secondaire. Et les oeuvres? Elles ne devaient pas passer par l'entrée, non? Il entendit le policier jurer, et se retourna vers les combattants. Tiens! Que n'avait-il pas remarqué? Un gardien? Voilà les clés.

Ho mince.

Cherchant rapidement une excuse, il songea qu'ils allaient vraiment se faire réprimander lorsque le combat sera terminé.

Comme se doutait notre jeune prof, tout le monde n'allat pas essayer d'ouvrir la porte principale du musée. en effet, trois irréductible allèrent tenter de dégommer les zombies à l'ancienne, ce qu'il firent avec plus ou moins de réussite. Evidement, Bob y arriva sans problème, décapitant carrement l'abomination qu'il avait choisit comme victime et laissant son corps tomber a terre, la tête morte entre les mains. Morgan du forcer un peu plus, mais n'arriva pas du tout a tuer le sien, lui brisant juste la nuque et le laissant bouger encore à terre. Et pour Phil, là, ce fut juste drôle de le voir manquer de tomber et de voir son zombie tomber sur le dos, devant lui. Un numéro comique , il fallait bien l'avouer.

Enfin, du côté des explorateur, c'est a dire du côté de Morgan, Candice et Firenzo, la porte refusait tout simplement de s'ouvrir. Morgan eut beau s'acharner un moment, rien a faire. Pendant ce temps là, Firenzo observait le corps qui était il y a quelques secondes encore mangé par les quelques zombie dont le reste du groupe s'occupait. Et il eut soudain une révélation. Veilleur de nuit était égale à endroit à veiller. Et peut être bien endroit qui pourrait être le musée ! C'est d'un pas décidé qu'il s'avança vers le champ de bataille, pret à filer un coup de portière au besoin, mais surtout prés à fouiller le corps du gardien (après lui avoir soigneusement défoncé le crâne, au cas où...)

Le zombie à la nuque brisée mordit un grand coup à travers la chaussure de Morgan, qui en réponse, le frappa du poing à la nuque, lui explosant ainsi la trachée (mort).
L'autre à la renverse se releva et tenta d'attaquer Phil, qui l'esquiva.
La réponse ne se fit pas attendre, Bob frappa d'un coup de poing américain sur le coté du crâne, le déséquilibrant un peu. Phil le finit d'un coup de poing aussi, mais dans le menton.
A terre, le zombie, crachant son sang semblait, sinon mort, mourant.

Firenzo, Richard et Candice arrivèrent donc sur le lieu du combat alors qu'il fut fini.
Firenzo fouille le cadavre du gardien, trouvant la ceinture arrachée et aucun trousseau de clef, ni sur le corps, ni juste à coté. En revanche, des traces d'un chien ensanglantées et partant vers un buisson non loin laissaient envisager que l'animal aurait pu lui prendre peu avant.

Arrivant près du cadavre, Firenzo réprima un frisson de dégout à la vu de ce corps maintenant déchiqueté de toute part, son sang coulant sur les pavé, sang dans lequel Firenzo marcha pour atteindre le corps. La flaque était bien étendu, et on pouvait espérer que le pauvre bougre s'était vidée assez vite pour ne pas trop souffrir des morsures multiple qu'il avait subit. S'agenouillant, Firenzo fit tout d'abord les poches à l'homme. Rien, pas le moindre objet, pas un trombone ou quoi que ce soit de semblable. Puis vinrent les poches de sa veste, sans plus de succés. Firenzo commençait à se sentir un peu découragé, et dégouté par cette odeur de sang frais, à laquelle il s'habituerait surement au fil des heures et des jours à venir. Il aurait l'occasion de se retrouver face à plus de sang, a plus d'horreur...Alors autant commencer à se blinder maintenant. Il avisa ensuite une trainée de sang en forme de patte, et fit le lien avec la ceinture déchiqueté de l'homme. Il voyait ces traces, il voyait les dégats...un chiens qui passait aurait attrapé les clefs ? Ça restait l'hypothèse la plus plausible, et la plus intéressante pour Fir'. Il suivit du regard la trainée,et vis que cette dernière menée directement à l'un des buissons non loin d'eux. Il réfléchit qu'il serait plus suicidaire qu'autre chose de foncder directement là dedans seul, et qu'un coup de main (et c'est le cas de le dire) de Bob serait le bienvenue. Il retourna vers les autres, et exposa son idée :

-Ce type là, c'est le gardien de nuit du musée. Hors, un gardien de nuit, ça a des clefs, vous êtes d'accord ? Celui là n'a rien sur lui, mais ces traces me font penser que la bestiole dans le buisson pourrait bien les avoir. Qui est avec moi pour aller récupérer les clefs et que l'on évite d'avoir à chercher une autre entrée et que l'on prenne le risque de tomber sur d'autre de ces merdes ?

Au pire, il y irait seul, mais un coup de main n'était pas de trop là...

Bon, le combat était terminé, semblait-il. Le prof de chimie s'était approché des autres rapidement. Resté avec la meuf, l'écrivain réfléchit. Il passait vraiment pour le couillon de service. À d'autres! Il savait ce qu'il valait. Et tuer des choses qui autrefois étaient humaines, ça c'est pas dans ses cordes. Sans presse, il rejoint le groupe, sans dire un mot. Au vu des guerriers, le combat, ''facile'' avait néanmoins laissé des sueurs froides du moins au policier et au maître-corneille.

Le gros balèze, c'était une autre histoire. Il avait dut être un vigile sans pitié, le genre rabat-joie des soirées dans les tavernes où ça se cogne un peu trop. C'était lui qui lui foutait le plus de trouille. Pas de bonté, rien que des ''je vous emmerde, les gars''. Un type qui avait survécu en arrachant des tête à mains nues. Le prof de chimie, lui qui avait encore au moins la sienne sur les épaules, entreprit d'exposer sa théorie, après avoir allègrement mis ses mains dans les poches du moribond. Ainsi donc, il voulait traquer le voleur de clé.

Ça c'est sans moi. Je vais attendre près de la porte, histoire de sécuriser le périmètre.

Qu'on le traite de trouillard ou pas, il s'en moquait. Il savait que le Blob allait suivre Captain America et sa portière, et il voulait passer le moins de temps possible avec l'individu qui savait décapsuler les crâne sans broncher.

"Heu... Je tape fort, mais les buissons sombres, assez peu pour moi..."

"J'arrive."

"Je vais voir à ouvrir la porte autrement..."

Candice, Morgan, Bob, Richard vont vers la porte, sécurisant le périmêtre. Celle-ci semble ne s'ouvrir qu'avec la clef, aussi, ils attendent le résultat de la fouille des deux zigs pour savoir s'il prennent par la porte de derrière...

Derrière le buisson, seul un chien zombifié commence à grogner, clefs dans la gueule en voyant arriver les deux bonshommes. Phil décide de prendre son arme et tire sur le chien. Il le touche à la tête et le tue net sur le coup.

Le bruit de la détonation a sorti de sa torpeur un zombie qui logeait dans une poubelle non loin de l'enrée du musée, et celui-ci commençait à se diriger vers les quatre restés à la porte. D'ailleurs parmi les quatre, on put entendre un toussotement un peu rauque, venant de Morgan, qui commença à cracher un peu de sang.

Assis dans les marches, l'écrivain était morose. Son plan d'être séparé du bourrin s'était soldé d'un échec cuisant. Il s'alluma donc une cigarette, pour au moins faire passer le goût amer pour un goût pire encore, mais qui lui procurait satisfaction. P'tain, il donnerait tout pour un café en ce moment. Croisant les bras, il regarda son groupe discrètement.

Le bourrin était assez sympa pour pas ouvrir sa gueule ou le regarder bizarrement. Il apprécia presque. La bombasse...si bombasse était le mot, semblait plutôt maître de ses émotions, pour une fille d'apparence hystérique. Richard n'avait jamais aimé les femmes dans son genre. Vulgaire, elle s'habillait pour impressionner qui? Elles finissaient souvent avec les pire mecs, les Bob. Et Morgan, un type sympa, quoiqu'un peu bizarre. L'avoir eu comme voisin de pallier, il aurait mis sa fille en garde comme ce monsieur. Un peu trop sournois d'apparence. Après avoir jugé négativement tout ce beau monde, il décida de s'étirer, pendant que l'éleveur de piaf eu une crise de toux. Au vu du sang, Richard haussa un sourcil.

Dit donc, ça va pas? Manquerait plus que tu crèves de la grippe, mon pauvre.

Il tira une bouffée de cigarette, mais s'étouffa, surpris par la détonation du fusil, dans les buissons non loin. Ils avaient trouvés le voleur, semblait-il. Presque aussitôt, un bruit de poubelle se fit entendre. Se levant, arme à la main, frémissant, Richard vit ce qu'il craignait: un nouvel opposant. Il laisserait Bob faire les premiers pas.

Bien, voilà Firenzo seul avec Phil, qui avait quand même bien voulu l'aider à débusquer le maudit clébard qui s'était emparé des clefs qui trainaient quelques minutes plus tôt encore à la ceinture de feu le gardien de nuit - qui avec un peu de chance était feu le gardien de nuit du musée - et qui semblait être maintenant, avec le clébard en question, dans un buisson non loin du cadavre. Le grognement qui retentit lorsque les deux hommes s'approchère du dit buisson ne fit que renforcer l'appréhension que chacun des deux hommes avait vis à vis des petit endroit de ce style là qui pouvait cacher aussi bien une arme qu'un truc pret à vous dévorer. Aussi, sans prendre de risque, Phil dégaina son arme de service, visa précautionneusement la tête de l'animal, et avant que ce dernier ne puisse bondir, lui mit un pruneau pile entre les deux yeux. La bestiole s'étalla de tout son long, mort, et ce coup ci, définitivement. Firenzo s'approcha du cadavre de l'animal, pret à se protéger en cas de soubresaut de la part de ce dernier, mais en l'absence de tout mouvement, pris les clefs et se mis en route pour rejoindre les autres survivant, accompagné de Phil. Ils virent le zombie qui arrivait sur eux, et Firenzo vit la main rouge de Morgan, rouge du sang qu'il venait de cracher suite à la quinte de toux qui venait de le secouer. Alors, innocement, il demanda à Phil :

"Quel sont les premiers effet visible d'une morsure par l'un de ses monstres ? La victime crache du sang ?"

En cas de problème, il était pret à abattre sans discuter Morgan. La survie du groupe, et sa survie, était au dessus d'une question d'hétique ridicule. Si ce type était infecté, il fallait soit le tuer, soit le faire ce barrer très vite. Il ne fallait pas prendre trop de risques...

Tout en surveillant l'éleveur du coin de l'oeil, Firenzo regarda un peu ce que faisait le zombie qui était apparut. POur le moment, il semblait s'approcher du groupe de 4, qui le voyait arriver. Avec la présence de Bob, ce groupe devrait s'en sortir sans trop de soucis.

Morgan tilta rapidement le rapprochement entre son crachat et la morsure au pied tout à l'heure... Il s'effondra en larmes, lui qui paraissait tellement fort un peu avant:

"Oh putain les mecs je crois que je suis infecté... Putain-putain-putain... Pis si c'est dû à la bagarre de tout à l'heure, c'est vraiment trop con, il m'a niaqué la godasse..."

Il défit rapidement sa chaussure et enleva sa chaussette, laissant voir une marque de dents sur le dessus de son pied...

"P'tin..."

Candice derrière semblait affolée. Morgan était son compagnon de route depuis le début de cette connerie d'apocalypse zombie aussi elle ne voulait pas perdre le mec qui l'avait sauvée.

De leur coté, Firenzo et Morgan trouve un trousseau de six clefs, grosses clefs dans la gueule du cadavre canin.
A peine le prof les récupéra qu'un groupe de zombie suivit le précédent, et c'est à présent six zombies en bon état qui se dirigeait vers le petit groupe à l'entrée du musée.
Phil le fit remarquer à Firenzo, car, de là où ils étaient, ils les voyaient arriver alors que les quatre autres ne voyaient pour le moment, rien du tout. Le policier et le prof avaient peut-être le temps de courir les avertir et rentrer dans le musée... ou peut-être pas.

Putain, Morgan!

Main sur la hampe de son arme, l'écrivain ne savait pas vraiment quoi faire. En plus de voir un nouvel ennemi s'avancer, de voir que Bob n'avait pas l'envie de le charger et de lui décapsuler le cou comme il l'avait fait plus tôt, que la meuf semblait tout aussi débordé que lui, l'éleveur d'oiseau avait choisi le bon moment pour déclarer qu'il allait peut-être leur crever dans les bras comme ça.

Mais putain, quoi, Morgan!

Il cracha par terre, dansant un peu sur ses pieds, plus par soucis de bouger pour ne pas s'évanouir que par envie de danser un peu sur ses pieds. Il regarda vite fait la porte près d'eux, pas l'impression qu'il pourrait éclater une fenêtre ou simplement détruire la porte à coups de fourche à salade montée sur un bout de dossier de chaise. Et encore, la dite fourche à salade montée sur un bout de dossier de chaise ne semblait plus si compétente à casser des culs de zombies que lorsqu'il avait eu l'idée de la créer, la dite fourche à salade montée sur un bout de dossier de chaise.

Bref, il se dit que présentement, tout reposait entre ses mains. Il prit donc FSMBDC bien en main, et se plaça à mi chemin entre le musée et leur premier assaillant. Il tiendrait bon. De plus, en restant un peu près du bâtiment, il pourrait toujours tenter une course désespérée si jamais les choses tournaient mal. Merde, il espérait vivement voir un certain policier apparaître derrière lui, arme levée, lui crier:''Baisse-toi!'' et éclater la tête du zombie. Lorsque l'être affamé serait à portée de son arme, l'écrivain donnerait un coup bien sentit de sa FSMBDC afin d'évacuer toute la colère que son être chevelu ressentait en ce moment.