Un sentiment d'étouffement

Le refuge était simple, précaire même, mais il avait un avantage certaint par rapport à tout les autres endroit de Montmartre : c'était un refuge. Mais rester enfermé, comme un animal en cage, ce n'était pas vraiment ce que Fi' aimait le plus. A vrai dire, il se sentait plus oppressé qu'autre chose. C'est alors qu'il se souvint que l'appartement de l'une de ses étudiantes se trouvait dans la zone. Pourquoi ne pas aller voir si elle allait bien, et au mieux lui donner un coup de main ? ça lui permettrais de faire quelque chose, et d'éviter de devenir fou tout de suite.

Il faut dire que rester là, en attendant qu'une vague de zombie arrive, ça commençait à le rendre un petit peu jobard... Et que la pénurie de cigarette qui sévissait ici le mettait chaque minute un peu plus sur les nerfs... C'est donc avec résolution qu'il allat voir si sont étudiante était encore en vie, et, ce qui était en fait la raison principale bien qu'il ne veuille pas se l'avouer, si elle avait quelques clopes de côté qu'elle puisse lui donner. Fir' s'avança en bas de l'immeuble où habitait la jeuen fille, brisa rapidement un carreau et ouvrit la porte d'entrée du hall. A l'interieur, rien ni personne... C'est quatre à quatre qu'il monta les escaliers jusqu'au deuxième étage, pour aller tapper à la porte de la jeune fille. C'est après avoir toqué qu'il réfléchit qu'elle avait très bien pu se faire mordre...Et donc muter ici.

Mais c'était trop tard, il entendait le bruit de la porte qui s'ouvrait...

Une jeune fille, taille mannequin, brune ébène à en faire baver n'importe quel mâle ici ouvrit la porte. Elle portait un jean noir avec une grosse ceinture, et un sweatshirt un peu rapiécé. Elle le regarda et remit sa figure dans sa tête...

"Professeur Mythrida ! Vous êtes la première personne que je connais qui n'est pas un... enfin un... un zombie... Vous êtes là depuis quand ? Vous allez bien ? Vous avez vu d'autres gens de la fac ?"

La jeune fille semblait assez heureuse de croiser quelqu'un qu'elle connaissait.

"A tout hasard, vous auriez pas des cigarettes ?"

Et voilà devant lui, dressée sur son bon metre soixante-dix Myranda, l'une de ses étudiante préféré. Les mauvaises langues diront que c'est son étudiante préféré à cause de sa plastique parfaite ou presque. BOn, certes, restons sérieux, Firenzo aimait la plastique de la demoiselle. Mais ce qui l'intéressait surtout, c'était le fait qu'elle s'intéressait réellement à ce qu'il disait en cours. L'une de ses élèves les plus sérieuses à vrai dire. Et l'une de celle qui passait le plus souvent pour voir en quel état il été alors qu'il était à l'hôpital. Enfin, il était heureux de voir qu'elle était encore vivante, et en bonne santé.

"Professeur Mythrida ! Vous êtes la première personne que je connais qui n'est pas un... enfin un... un zombie... Vous êtes là depuis quand ? Vous allez bien ? Vous avez vu d'autres gens de la fac ?"

-On m'a rapatrié il y a peu de temps. Je vais bien physiquement, mais bien sur, sur les nerfs, comme tous le monde... Et non, vous êtes la première personne de la fac que j'ai vu depuis que je suis à l'abris.

"À tout hasard, vous auriez pas des cigarettes ?"

C'est une moue de la part du professeur qui répondit en premier à la demoiselle. Dommage, lui qui comptait en fumer une ici, c'était pas gagné...

-Non, je n'ai rien du tout, j'en cherche aussi à vrai dire. Impossible d'en trouver ces derniers temps... Comment ça se passe pour vous, vous avez de quoi tenir ici ?

Il tentait de ne pas laisser son ragard trainer, mais il est vrai que face à cette demoiselle, il avait un peu de mal. Il tenta donc de s'interesser un peu plus à ses yeux qu'à ses appâts...

La jeune fille ouvrit la porte en grand pour le faire entrer et lui expliqua:

"Je fais parti des premiers à avoir fait ce camp, on survit, mais globalement, on est obligé de se relayer pour sortir, histoire d'aller chercher des vivres ou des médicaments..."

Elle regarda par la fenêtre alors que la place commençait à s'allumer un peu, entre les lumières des apparts, des lampadaires et des torches géantes pour faire fuir les zeds

"Mon copain a failli me bouffer hier matin, mais on se serre les coudes. Vous devriez essayer de filer un coup de main en bas, je suis sûre que vous seriez utile..."

Il pénétra dans l'appartement de la jeune fille, à sa suite.

"Je fais parti des premiers à avoir fait ce camp, on survit, mais globalement, on est obligé de se relayer pour sortir, histoire d'aller chercher des vivres ou des médicaments..."

Ainsi, l'idée de ce camp venait de ses étudiants ? Ah, c'était bon pour son égo de prof de savoir que ce sont SES élèves qui ont eu l'idée de faire tout ça. Enfin, il n'aimait pas les manières avec lesquelles on l'avait emmené ici, c'est a dire de force, m'enfin... Alors qu'il se faisait ces réflexions, il l'observait. Elle était à sa fenètre, le regard dans le vide, en direction de la place qui lentement s'allumait. Heureusement que l'électricité fonctionnait encore. La situation était déjà assez critique comme ça...

"Mon copain a failli me bouffer hier matin, mais on se serre les coudes. Vous devriez essayer de filer un coup de main en bas, je suis sûre que vous seriez utile..."

Le regard de Firenzo pour Myranda changea. Il voyait maintenant la fatigue qui pesait sur les épaules de la jeune fille. Il s'approcha, et posa une main sur son épaule :

-Est ce que je peux faire quelque chose pour vous ...? A être là, si je peux être utile...

Il irait aider si elle n'avait pas besoin de lui, dans le cas contraire, il lui donnerais un coup de main avant de sortir aider les autres rescapés. Ses élèves passaient avant les autres survivants...

La jeune fille se barra un peu quand son prof a commencé à s'avancer vers elle. Elle sentait qu'il la voulait physiquement et décida de le rembarrer un peu... violente.

"Non, moi ça va. Alors le mieux, c'est de descendre, ils doivent avoir besoin d'aide au niveau des cuisines ou des barricades est."

Elle se recula d'un pas et se retourna vers la fenêtre....

"Si jamais vous avez envie de sortir d'ici, essayer de nous ramener l'armée..."

Le mouvement de recul de la demoiselle était tout à fait cohérent, aussi, il ne releva rien. Mais Il est vrai qu'il était légèrement blessé qu'elle puisse avoir peur de lui. Enfin. Il suivit donc son conseil. Il recula de quelques pas, avant de lui lancer avant de partir :

-Bon, je vous laisse tranquille. Au besoin, je serais dans le coin. Prenez soin de vous, je ne veux pas perdre une tête tel que vous, qui pourrait bien briller pendant mes cours sinon ?

Sur cette phrase, Firenzo passa la porte, la refermant derrière lui, avant de descendre lentement les escaliers. Toujours autant de mal a descendre de fichu escaliers. Cette jambe allait être plus qu'un handicap vu la situation dans laquelle il était... Enfin, il fallait faire avec, n'est ce pas ? Il atteint tant bien que mal le bas de l'immeuble, et sortit. Il avisa un vieil homme qui passait, et lui demanda la direction des cuisines. Ce dernier le renseigna rapidement, et c'est donc avec sa fidèle canne que Firenzo se dirigea vers les cuisines. Il su qu'il s'approchait à l'odeur qui s'échappait du bâtiment, et chercha l'entrée...

La jeune fille conclut sa rencontre avec le prof par un: "Si il reste des cours après ça"

Bref, le professeur boiteux descendant l'escalier et traversant la place, il fut stoppé par un étudiant allemand, qu'il ne connaissait pas...

"Ach, z'êtes amoché, là, non ? Ca vous servira à rien d'aller à la cantoche pour l'instant, ils servent qu'en échange de trucs ou de tickets de rationnement. Mais dans votre état, j'vois pas trop où vous pouvez aider... A moins que, ils ont besoin de têtes, à la porte Ouest, vous devriez aller voir là-bas, arshloch"

Le jeune avec sa coiffure de punk montrait l'équipe de rugbymen au fond de la place qui semblaient avoir un petit problème que leurs muscles ne résolvaient pas...

Un étudiant allemand lui avait bloqué la route. Un étudiant qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Allons bon, que voulais donc cette energumène ?

"Ach, z'êtes amoché, là, non ? Ca vous servira à rien d'aller à la cantoche pour l'instant, ils servent qu'en échange de trucs ou de tickets de rationnement. Mais dans votre état, j'vois pas trop où vous pouvez aider... A moins que, ils ont besoin de têtes, à la porte Ouest, vous devriez aller voir là-bas, arshloch"

Du doigt, le jeune homme montrait ce qui semblait être une équipe de rugby. Enfin, vu la carrure de colosse de chacun des types qui était stationné à côté de l'entré Ouest, ça semblait être une équipe de rugby. Tous ces types faisait près de deux mètres, surement prés de cent cinquante kilos, et chacun de ces types était capable de briser notre professeur de chimie comme il le voulait. Mais apparement, vu les tête perplexe de l'équipe, ils semblaient plancher sur quelque chose qui dépassait leurs capacités. Alors, suivant le conseil du jeune allemand, Firenzo s'avança vers l'équipe de rugbymen.Plus il s'approchait, plus il les trouvait imposant. Il n'avait jamais essayé ce sport, et au vu de la carrure des types présent, ne l'essayerais sans doute jamais... Enfin, arrivé à côté des joueurs, il demanda :

-Messieurs, je peux vous donner un coup de main ?

Le plus grand des 5, un grand black nommé Hamid vit arriver le professeur boiteux. Pour sûr, il attendait de le voir taper sa canne au sol et se transformer en dieu du Tonnerre. Rien n'y fit. Le bonhomme arriva à sa hauteur et proposa son aide.

"Ouais, mes gars et moi, on sèche. Parce qu'on a besoin du meilleur combustible pour allumer super rapidement un feu au cas où et on arrive pas à se décider... Dis moi tu t'y connais dans ces machins là ?"

Et il lui montra la tas de bois devant la barricade de métal...

"On y fout quoi là dessus ? On a un reste de gazole, on a du papier, plusieurs branches et pas mal de poutrelles qu'on a pris sur un vieil appart'. Après, on hésitait à allumer des bagnoles, ça repousserait les zeds... Tu saurais comment faire ça vite fait ?"

Allons bon, voilà qui lui fallait maintenant donner un coup de main à une équipe de rugbymen pour allumer un feu. Bon, il fallait qu'il regarde un peu ce qu'il avait sous la main. C'est sur que le gazole, ça s'allumait franchement bien, mais le truc, c'est qu'apparement ils n'en avait pas beaucoup. Pour allumer ce fichu feu, sinon, utiliser une couche de papier, une couche de branche et une couche de poutrelle, puis lancer un peu de gazole dessus, histoire d'accelerer la prise. ça restait le plus simple. Et ça rappellait à Firenzo ces fois où il était allé camper. Ensuite...Ces voitures... Firenzo observa rapidement les hommes, et vit le chalumeau dans la main de l'un d'eux. Hum, il n'avait pas vraiment d'idée sur la manière d'allumer une voiture par contre. Avec de vieille voiture, le reservoir aurait explosé avec la bonne température. Mais là....A moins d'aller s'amuser à jouer dans le moteur à démonter le tuyeau qui le relit au reservoir...

-Alors, le plus simple pour allumer ce tas de bois, c'est de faire une couche de papier, une couche de branche et une couche de poutrelle. Mais pour les voitures, mis à part démonter le réservoir, ou le siphonner, sans beaucoup de gazole, je n'ai pas vraiment d'idée...

"Je t'avais dit qu'on aurait pas dû claquer tout le gazole des bagnoles ! Fallait rationner bordel !"

"Enfin, ça nous as un peu sauvé la vie..."

"Si ça se trouve il en reste sur les bagnoles un peu plus loin"

"Ouais"

Le grand black se tourna vers Firenzo et lui dit alors:

"Avec les gars on va faire une sortie pour voir à siphonner d'autres voitures... Tiens, toi, tu prends ça, et tu nous couvres, ok ?"

Il lui tendit alors un flingue d'appoint récupéré sur le cadavre d'un policier la veille.

Pistolet, 10 dégats, arme à feu, 8 munitions

Et voilà une équipe de rugbymen qui commence à s'échauffer en cherchant qui avait utilisé trop l'essence, et de qui que c'était la faute... Enfin, après une petite discussion, heureusement courte, celui qui semblait être le chef d'équipe se tourna vers Firenzo, et lui annonca qu'ils allaient encore avoir besoin de lui. Et c'est d'une arme et qu'une mission de protection que l'homme partait au combat. Bon, protéger ces types, ça devrait être dans ses cordres. Ils n'était pas vraiment à l'aise avec les pistolets, mais bon, il faudrait faire avec. Des fois qu'ils lui laisse à la fin, et qu'il puisse commencer à essayer de détruire ces conneries avec ce qui se trouvait dans son labo de la fac, ou celui de son appartement.

Fir' observa d'un peu plus près l'arme qu'il avait entre les mains. Il connaissait la plupart des armes en circulation, connaissances accumulé au moment où il avait tenté d'améliorer les balles de son vieux fusil, et il connaissait ce modèle. C'était un SP 2022 de chez ces bons vieux Sig-Sauer. C'était le modèle utilisé par la police française. Un modèle pas trop cher, qui faisait ce qu'on lui demandait, c'est à dire projeter une balle à grande vitesse. Mais après, c'était une arme qui s'enrayait facilement, avec une faible portée pratique...Enfin bon, ce serait mieux que rien. C'est ce à quoi il fallait penser...

-Les pistolets, c'est pas vraiment ma tasse de thé, mais je vais faire ce que je peux pour vous couvrir.

Il ouvrit rapidement le chargeur, et regarda rapidement le nombre de munitions présente. Il restait 8 balles sur les 15 que le pistolet pouvait contenir. ça restait honorable. Il replaça le chargeur dans son logement, enleva la sécurité, et arma le mécanisme.

Il était pret.

Jet de rencontre: 5

Alors que les rugbymen commencent à sortir de la barricade vers la rue des Saules, rien à l'horizon ne semble troubler leur quiétude.
Ils se répartissent sur deux voitures, à savoir un qui siphonne, un qui tient le bidon pour chaque groupe de deux, et Hamid himself qui tient le second flingue.

Les deux siphonnages commencent à prendre du temps, il va falloir les surveiller pendant un moment...

Jet de chance: 33/50

Tu entend un bruit, un zombie qui arrive depuis la rue St-Rustique. Impossible de le voir, mais au bruit de ses déplacement, il sera là d'ici moins d'une minute, avant la fin du siphonnage. Il semble se diriger sur Kendrick et Johnny, les deux plus proches de cette rue.

Et l'équipe se lança rapidement dans le siphonnage. Il n'y a pas a dire, deux par voiture et le chef qui surveille, c'est juste ce qu'il fallait. La méchanique semblait bien huilé, et Firenzo voyait le "saint" liquide qui remplissait peu à peu le bidon prévu à cet effet. Alord qu'il observait la route où s'accumulait de nombreux objets, certains plus utile que d'autre (Je demande une liste des objets que je pourrait utiliser au corps à corps, s'il vous plait), pour voir si quelque chose de pas vraiment vivant, de pas vraiment mort et d'assez dangeureux à vrai dire, il faut bien l'avouer, approchait, il entendit un bruit de poubelle qui se renverse assez violement dans une rue annexe à la leur. Certe, ça pouvait n'être qu'un bon vieux chien, certes il pouvait également être zombifié depuis le début de l'invasion, mais là, le râle que Fir' perçu fit s'évanouir toute hypothèse de ce type là. Ce qui s'approchait, c'était un zombie, un vrai, de ce qui ne tombe q'une fois la tête en bouillie. Il allait devoir faire feu.

Son boulot, c'était de protéger les gros bras qui s'occupait de l'essence en ce moment. Et c'est ce qu'il se prépara a faire. Il se plaça en face de la rue, pris appuis sur une voiture, et expira, de manière a stabiliser son tir. Il n'aurait pas le droit à l'erreur ou presque. Pour le moment, il ajustait son tir dans cette rue, attendant le zombie qui n'allait pas tarder à arriver...Et qui n'allait pas tarder à regretter d'être venu...

(Préparation de coup chargé)

En cherchant des yeux, Firenzo put voir dans la rue plusieurs objets:
- un lampadaire cassé et tombé au sol (10 dégats (cible unique, need force 13), peut déséquilibrer, 6 places)
- une porte de voiture (8 dégats (cible unique, need force 6), 4 places)
- une roue (0 dégats (projectile), 10 dégats (cible unique, need force 12), peut déséquilibrer, 6 places)
- deux briques (Projectile, 5 dégats, cible unique, 1 place)

Le zombie vint à sortir à l'angle de la rue et repéra les deux rugbymen qui devaient rester près de la voiture et qui n'avaient pas encore senti le zombie. Faut dire aussi que le Tertre est bruyant et que les rues puent (et l'essence aussi).

Et voilà enfin la bestiole qui sortait de la rue en râlant et en traînant les pieds, fidèle à la démarche qu'avait ses congénères dans les films ou jeux vidéos sortis il y a peu. Un être immonde qui puait le cadavre et laissait tomber du sang par les plaies de ses bras. Le problème étant qu'il semblait s'interesser d'un peu trop près aux deux rugbymen qui était entrain de siphonner la voiture. En jetant un coup d'oeil autour de lui, Firenzo vit plusieurs armes improvisé qui pourraient lui servir a dégommer le zombie au cas où ses tir serait vraiment catastrophique. Il avisa surtout cette portière de voiture et ces briques qu'il pourrait utiliser pour dégommer cette saloperie. Enfin, pour le moment, Firenzo s'appliquait a viser le zombie. Avec un peu de chance, ce serait la tête, sinon, n'importe quelle partie du corps qui puisse ralentir un peu la bestiole le temps qu'il arrive au corps à corps. Firenzo poussa la gachette, et cria après le tir :

-Hamid ! Un zombie là bas !

En restant en position en attendant de voir s'il avait touché ou non, et s'il devait tirer à nouveau...

Firenzo attaque le zombie en tirant une bastos. Il le toucha au cou (-22pv) et la balle ressort en brisant deux vertèbres derrière. La tête privée d'un soutien tombe sur son coté gauche et fais tomber le zombie sur le coté, tapant sa tête sur le sol (-8pv).
Le crâne du zombie se brise sur le sol. Après la mort effective du monstre, le corps continue à avoir plusieurs spasmes et se bloque enfin, sous l'air rassuré des deux joueurs de rugby à coté.

Une fois cette crise calmée, Firenzo remarque les pas arrivants de deux zombies, attirés par le bruit du coup de feu.
Un vient de la même rue que le précédent et l'autre vient par la rue Cortot.

(+3xp, -1 balle)

Ah ben pour un tir, c'était un sacré tir. La balle traversa le cou du zombie, projetant du sang par la plaie ainsi crée, avant de traverser avec un craquement léger deux des vertèbres restantes du zombies, et de sortir de son cou, en refaisant la peinture des murs les plus proche du mort. Il avança d'un pas ou deux, avant de tomber à cause du déséquilibre lié à sa tête qui pendait soudain sur le côté, de convulser un peu, et d'arrêter enfin de bouger. FIrenzo ferma les yeux et souffla un coup. Il ne s'attendait pas a réussir ce coup là. Et franchement, c'était bon de voir cette bestiole au sol.

Ce qui était maintenant beaucoup moins bon, c'était d'entendre ces foutu zombies qui étaient entrain d'arriver. Il entendait leurs pas qui s'approchait, ou plutôt leurs crissements facilement reconnaissable. L'un qui venait de la même rue, l'autre qui venait de la rue d'à côté. Un coup de chance, c'est possible, trois c'est beaucoup plus aléatoire !

-Hamid ! J'ai besoin d'un coup de main, deux nouveaux qui viennent voir si les balles sont bonnes par ici.

Firenzo se remit en place, mit le zombie de la rue Sainte-Rustique en joue, et tira une nouvelle balle.

[6/8 balles]

Hamid avait été impressionné par la justesse du tir de Firenzo. Lui même allait tirer mais non, il n'en avait pas eu le temps que tout avait déjà été fini... pour l'instant.

Le second zombie prenant l'angle, Firenzo tira dessus... et lui toucha la jambe. Le tir, bien moins violent que le précédent, bloqua tout de même le zombie un peu en touchant ce qu'il restait du muscle de la jambe (-12pv)

De son coté, Hamid tira sur l'autre zombie qui approchait de Abraham et Harold et son arme s'enraya (double 1...), l'obligeant à démonter le dessus pour pouvoir retirer avec. Il lui faudrait un endroit calme, autant dire, pas maintenant.
Néanmoins, Harold se leva et frappa ledit zombie à la matraque, le cognant en plein torse et le faisant reculer de sorte à ce qu'il ne frappe pas ce tour ci (-13pv)


Firenzo non touché, -1 balle
Hamid non touché, arme enrayée
Harold non touché, exposé à Zombie Cortot
Abraham non touché, siphonnage en cours
Johnny non touché, exposé à Zombie Rustique
Kendrick non touché, siphonnage en cours

Zombie "Rue St Rustique", 18pv
Zombie "Rue Cortot", 17pv

Sploch ! Le muscle de la jambe droite du zombie explosa sous la pression créée par la balle, faisant chanceller un instant le zombie. Juste assez pour qu'il se stoppe u moment. Du côté de l'autre tireur, le tir ne semblait pas venir. [Bon sang, mais que fais Hamid ? Pourquoi est ce qu'il ne tire pas ?!] Il voyait le zombie de la rue Corto qui s'avançait vers les hommes, et qui ne tarda pas, heureusement, à prendre un coup de la part de Harold. Mais la situation n'était pas vraiment glorieuse. Il fallait rapidement s'occuper de ces zombie, ou arrêter le siphonnage. Mais ils ne pouvaient pas se permettre de prendre trop de risque.

-Les gars, soit on arrête là, et on se replie, soit vous êtes sur d'abbatre ces conneries, et on continu. mais ne prennez pas de risque, on pourra revenir plus tard pour siphonner encore au pire, ok ?

Et juste après avoir parlé, c'est son revolver qui parla, lorsqu'il s'avança vers le zombie de la rue rustique, et qu'il tenta de lui loger une nouvelle balle. Il n'avait pas le temps de réfléchir a proprement parler. Et il s'était rapproché des briques et de la portière à terre en avançant comme cela. Au pire, il faudrait s'occuper des zombies à la main. il n'aimait pas cette idée, mais il allait falloir faire avec....

Alors que Firenzo s'approche du zombie et lui tire dessus...
A coté, alors que Ken est en train de siphonner, Johnny se relève et attaque avec une matraque sur le zombie. Il frappe à la tête et lui casse le nez, le faisant presque tomber à la renverse (-11pv)
La balle rate le zombie et touche Johnny dans l'épaule. (-17pv)

"PUTAIN ENCULAY !"

Sous la surprise, Ken lâche le siphonnage qui se stoppe et soutient son collègue qui recule d'un pas.

De l'autre coté, Hamid s'approche de Harold et Abe. Alors que Abe continue son siphonnage, Harold retape le zombie. Il donne un coup de matraque au coup et fait détacher la tête qui va s'écraser contre le mur de la maison non loin...

Firenzo non touché, -2 balle
Hamid non touché, arme enrayée
Harold non touché
Abraham non touché, siphonnage en cours
Johnny, -17pv (balle dans l'épaule)
Kendrick non touché, a stoppé son siphon

Zombie "Rue St Rustique", 7pv
Zombie "Rue Cortot", mort

Au lieu d'aller se ficher une nouvelle fois dans la chair morte et putréfié du zombie, la balle décida d'aller voir ce que donnait une épaule de rugbymen. Et c'est comme ça, que par un coup du hasard, un coup de malchance, et un coup de pas'd'chance, Ben au lieu du zombie, c'est Johnny qui la ball se prit. Enfin, il avait eu le temps de ficher un coup à la bestiole, ce qui rendit la situation moins comique, il faut l'avouer. Enfin, de loin, on entendait le doux bruit d'une tête qui s'envole, détaché de son corps d'origine, pour aller se ficher dans le mur non loin de là, avec un bruit mélodieux de choc de chair molle et une gerbe de sang admirable qui luivit le tracé de l'envolé (lyrique) de la tête. Bien, si nous récapitulons, il nous restait donc un mort à peut près vivant, mais qui l'allait plus le rester très longtemps, et un mort mort qui venait de perdre la tête face à Harold. Et voilà Firenzo qui rengaine dans sa poche le revolver (une fois la sécurité en place, bien entendu), qui s'approche de la portière, qui la soulève et la traine, l'attrape à deux main, et donne un coup horizontal au zombie restant (la portière ne frappe pas avec le plat mais avec la tranche). Avec un peu de chance, le coup porterais, et on verrais un zombie traverser la rue, en un ou deux morceaux, pour tomber au sol en arrêtant de bouger. Et on pourrait finir de faire ce fichu siphonnage, Fir' prendant la place de celui qu'il avait blessé.

Firenzo attrapa la portière et frappa le zombie, lui écrasant la tête et le faisant chanceler. Il était déjà mort avant de tomber.

A coté, Ken lâchant John fila un coup de poing à Firenzo, le frappant au ventre (-11pv).
John, à coté, se tenait l'épaule.

"Putain, gros con, tu pouvais pas tirer sur le zed au lieu de blesser Johnny ?"

Hamid arrivant retint Ken un peu plus et l'empêcha de continuer de frapper le boiteux.
Il donna alors ses instructions pour rentrer:

"On stoppe ici, Abe, Ken, vous prenez les bidons. Harold, tu viens aider John. Firenzo, tu me rend ce flingue et tu viens avec moi..."

Il fit quelques pas avec l'invité du groupe et raccompagna toute la clique jusqu'à la barricade.

"Firenzo, merci pour l'aide, mais visiblement, les armes à feu, t'es pas doué avec. Prends donc ça, t'en auras sans doute besoin. Nous, on en a plusieurs ici."

Lui tendant une petite bombe de désinfectant, il lui pointa aussi l'autre coté de la place.

"Y'a un groupe qui bouge du coté est. Tu devrais aller aider, tu seras sans doute utile là-bas"

[+4xp ! Level Up ! Tu gagnes un point de Chance pour tes magnifiques jets de chance...]
[Fin de la mission ! Tu gagnes un Désinfectant (1 utilisation)]