[Mort] Roger Svitak (Validé)

NOM : Svitak
PRÉNOM : Roger
AGE : 63
DATE DE NAISSANCE : 3 Juin 1949
SEXE : M
NATIONALITÉ : Française
PERMIS : Auto - Caravanne
SIGNES PARTICULIERS : Bourru & vieille france

Profession et loisirs :

PROFESSION EXERCÉE : Chauffeur Taxi
APTITUDES PROFESSIONNELLES : A la parlotte facile, connait la ville comme sa poche, hargneux

LOISIRS : Mécanique et la Boxe française.

RAPPORT AUX ARMES A FEU : Non, rien de tout ça, aucune expérience en la matière.

Portrait :

DESCRIPTION PHYSIQUE : Roger est un type plutôt banal ... Plutôt bien en chair, assez bien batit aussi. Quand tu le vois, tu comprends bien vite que c'est pas le genre de mecs à enmerder, ça c'est une certitude. Tu sens que tu as plutôt intérêt à être son ami que le contraire. Les cheveux déjà bien grisonnants, la peau tachetée et ridée, il n'en reste pas moins souple et alerte après avoir travaillé pendant des dizaines d'années à bord de son taxi.
Propre sur lui, il lui arrive comme bon nombre de ses collégues d'arborer en fin de journées deux larges auréoles sous les bras, qu'il tente bien de cacher comme il le peut, disons que ça fait fuir le client de fin de journée ...


DESCRIPTION VESTIMENTAIRE : Roger ne brille pas non plus par son extravagance ... Portant le plus souvent un bérêt ainsi qu'une chemise et un pantalon de ville, rien de trop coquet mais confortable, il ressemble en tout point à l'image du taxi parisien que l'on pourrait se faire en ne connaissant pas la ville. Il lui arrive, entre deux courses, de déambuler avec un cigarre à la bouche, fin connaisseur depuis bien des années...Des mitaines en daim sur les mains, les lunettes d'aviateur fumée viennent ainsi compléter l'attirail du chauffeur de taxi ...


DESCRIPTION MENTALE : Bon vivant et résolument le plus fervent partisan de la vie qui puisse exister en ce bas ... très bas monde, Roger n'en reste pas moins un bagarreur depuis sa jeune enfance. Shooté quotidiennement à la testostéronne, vous l'avez peut être déjà remarqué au volant de son taxi, vous dépasser par la droite, sur la bande d'arrêt d'urgence en gesticulant à votre encontre, vous qualifiant de noms d'oiseaux plus exotiques les uns que les autres ... Dans une situation de crise comme celle de Paris, Roger se battra jusqu'au bout pour arriver à son objectif et ce, en écartant avec la plus rustre des fureurs, tout ce qui se mettra en travers de sa route ...


BIOGRAPHIE : Roger est naît dans une famille de forains lyonais. Les fêtes foraines ont été son univers pendant une bonne partie de sa vie. La famille Svitak, plus connue outre atlantique étant de gros propriétaire de manèges, c'est dans cet univers là que Roger grandit. Quel merveilleux monde pour un enfant et ce malgré les milliers de kilomètres parcourus chaque année, s'arrêtant l'espace de quelques jours dans les grandes villes ou les petits village (hommage à rémi sans famille)...

C'est sans doute comme ça que Roger est devenu chauffeur ... Adolescent il ne se voyait pas devoir travailler 8h par jour dans un bureau, devoir s'abaisser à satisfaire un patron. Non, il choisit cette voix pour demeurer libre de faire ce qu'il voulait quand il voulait ... pour prendre le temps de vivre comme il l'entendait. Il rencontra très tôt celle qui devint et demeura sa femme pendant près de 40 ans ... jusqu'à ce soir fatidique où il rentra plus tôt, pensant faire plaisir à la femme aimée mais la trouvant bien occupée avec le jeune fils des voisins ...

Il apprit plus tard que sa femme était une "cougard" mais après le divorce prononcé en sa faveur, elle pouvait bien aller imiter tous les animaux qu'elle voulait, loin de lui du moins ...

Aujourd'hui, sa vie est partagée à presque plein temps entre son boulot, sa télé, la bière et son Monsieur le Chien, son bull dog et seul véritable compagnon de vie ...


A PROPOS DES RÉCENTS ÉVÈNEMENTS : Sa découverte avec les zombies a été pour le moins ... intéressante d'un point de vu extérieur ... 20h30, Roger pousse la porte de son appartement et jette son manteau pelle mêle sur le fauteuil avant de se diriger ... tel un zombie, vers son frigo pour se décapsuler une bierre bien fraiche. Une main descendant le long de son pantalon pour se dégrafer la braguette avant de se poser face à la télé. Après une bonne rasade, son regard vitreux se posa comme chaque soir sur le petit écran, digérant tant bien que mal le Grec qu'il venait de s'enfiler à deux rues de là.

L'était sympa, Monsieur Pouliodakis, mais un jour il aurait vraiment deux mots à lui dire sur sa cuisine ...et surtout sur ses épices d'ailleurs ... Roger attrapa la télécommande et se prépara mentalement à se regarder ce petit film d'auteur qu'il avait repéré en lisant le journal ce matin là.

* Oh merde, une édition spéciale ..."

Roger soupira et sans même prendre le temps de consulter le thème de la soirée, une prise d'otage dans un hopial ou un truc comme ça, il changea de chaîne ...

* Oh non, pas encore ..."

Puis zappa de nouveau à plusieurs reprises avant de se lever bien péniblement et d'éteindre la télé :

"Bon dieu ... J'allume pas la télé pour voir les infos ...Foutus étrangers encore je suis sur ... Assez de déprime pour ajourd'hui, qu'est ce que tu en dis, Monsieur Le Chien ?"

Roger jeta un regard dépité en direction du panier de son bull dog mais celui ci n'y était pas. Sans doute celui ci était il sortit par la trappe qu'il lui avait aménagé. Il préféra aller se coucher, demain il ne travaillait pas ... Il attrapa une nouvelle bierre et s'enfila un prozac, histoire de passer une bonne nuit...

Le dosage n'étant pas le point fort de Roger, il fut révéillé près de 15 heures après par un coup de feu en provenance de la rue. L'air hagard, la bouche pateuse, il se dirigea à tatons vers la salle de bain pour se plonger la tête sous le robinet et émerger un peu. Reprenant son petit train train, il se prépara et enfila une de ses chemises bleues, un petit pantalon de ville et ses chaussures cirées et parvint jusque sa cuisine, de bonne humeur après la bonne et grande nuit de sommeil qu'il venait de se faire là. L'histoire du coup de feu, il l'avait déjà oublié, d'ailleurs, étais ce bien un coup de feu ? Un plein Paris, ça l'étonnait un petit peu ...

Cependant ... Il devait être arrivé à la moitié de la préparation de ses tartines grillées quand un bruit se fit entendre à la porte d'entrées. Tirant une petite moue, Roger jeta un coup d'oeil en direction de cette dernière et fut bien surpris de voir Monsieur Le Chien, la gueule en sang, vomissant sur le tapis de l'entrée.

Bourrin comme à son habitude et comme Bigard l'aurait dit "Mais, espèce d'Enculé, qu'est ce que tu fout là !! Vas y ... Vomis par terre ..."

Cependant, alors qu'il s'approchait pour mettre au pauvre chien, la raclée de sa vie, il stoppa net. En effet, Monsieur le Chien arborait un regard furibond. Il montrait les crocs face à son maître alors qu le bull dog, n'était pas ce qu'on pourrait appeler, un chien méchant. Il ses jaugèrent pendan un court instant avant que la bebete se mette à courir dans sa direction, tous crocs dehors pour se saisir d'un bout de bidoche...

Ne sachant pas comment réagir et ne souhaitant pas trop prendre de risques, Roger fit volte face et se mit à courir vers la salle de vain où il s'enferma à double tour. Là, il cria :

"Monsieur le Chien, arrête ça tout de suite !! Vilain Monsieur le Chien, Vilain !!"

Alors que l'animal grattait desespéremment derrière la porte, le poul de Roger se mit à s'accélerer et ouvrant sa fenetre de salle de bain, prit connaissance du phénomène qu'il avait complétement négligé la veille. Partout ça et là courraient des petits groupes de gens, affolés, appeurés dans toutes les directions. Immédiatement, son sang fit un tour. Il ne peut se retenir et s'écrier :

"Les terroristes, ils ont remis ça ... J't'aurais foutu un grand coup de balais moi ..."

Il vit passer, plus bas dans la rue Nikos Pouliodakis, qui tentait de fuir, avec femme et enfants sous le bras. Il l'interpella et ce dernier lui expliqua la situation, enfin ce qu'il en savait. On lui dit que la ville devenait folle, que des gens devenaient sauvages et que les autorités étaient dépassés et qu'on avait dit aux gens de se rassembler dans l'endroit le plus sur près de chez eux, et dans leur cas, la Place du Tertre, à une dizaine de minutes de chez lui. Il empoigna une veste qui trainaît là et enjamba la ballustrade avant de se laisser tomber, un ou deux mètres plus bas. Heureusement qu'il n'habitait pas le 5ème étage ... Une dizaine de minutes plus tard, ils étaient en sécurité ...

Pour un temps du moins...


ADDICTIONS : Cigare, un petit somnifaire et anti depresseur de temps en temps pour oublier sa connasse de bonne femme, partit trois ans auparavant.


Caractéristiques :

FORCE : 6
ENDURANCE :2
AGILITÉ : 2
PRÉCISION :4
CHANCE : 6

Un boiteux, un prof de philo et un vieux... on est pas dans la merde.

Allez, validé !